Le ciel est de cristal de roche
Le ciel est de cristal de roche
Le ciel est de cristal de roche
Sur le mur bleu
Tremblent un peu
Les feuilles des aristoloches.
Et quelque part un loriot chante.
Dans l'air qui dort
Sa flûte d'or
Se mélange au parfum des menthes.
On entend sa flûte très loin
Qui s'énamoure
Et l'on savoure
Dans le vent l'haleine des foins.
Ensuite, c'est un grand silence
D'isolement
Où seulment
Jusqu'au coeur attendri s'élance,
Parmi l'heure sentimentale,
L'odeur des rosiers du Bengale.
Les Pastorales, 1908